Douleur et Liberté : vivre pleinement
Je demande tout d’abord l’indulgence de mes lecteurs car aujourd’hui je m’essaye à un sujet difficile et souvent controversé : le développement personnel. Je suis tombé dans la marmite de la Programmation Neuro Linguistique (PNL) en 2005 avec le sulfureux Anthony Robbins et son incroyable best-seller Pouvoir Illimité qui m’avait bousculé et boosté à l’époque. Je ne cesse depuis de réfléchir à ma définition personnelle de la bonne vie, celle qui vaut la peine d’être vécue. Qu’est-ce que l’essence de vivre ? Selon quels critères objectifs et subjectifs ? Comment nos expériences nous façonnent et comment en tirer un maximum de leçons ?
Ce sont des questions bien trop complexes et subjectives pour avoir la prétention d’y répondre même partiellement. Permettez-moi néanmoins de vous proposer dans ce petit article quelques idées, il me semble peu communes voire polémiques, qui alimenteront vos réflexions.
Les graines du questionnement
Lorsqu’on traverse la vie en surfant calmement sur les grandes orientations peu risquées qui sont généralement socialement voulues et promues, il est fréquent de se demander est-ce pour moi le meilleur chemin de carrière ? Cette vie est-elle ce que je veux vraiment ? L’herbe étant souvent vue plus verte ailleurs, ceux qui choisissent typiquement un travail de salarié-fonctionnaire, un poste sans remous, des challenges à la portée ou plus généralement une vie sans soucis peuvent par moments se retrouver à remettre en question la pertinence de cette quiétude dans une perspective d’optimisation personnelle.
Vivre pleinement s’apparente parfois à un jeu vidéo. Les niveaux trop faciles nous ennuient rapidement, les niveaux trop difficiles sans préparation nous frustrent et nous exaspèrent quasi automatiquement. Les deux situations conduisent inéluctablement à un désintérêt profond destructeur : on n’a plus envie de jouer (mala3binch). Et ne plus avoir envie de jouer, c’est le game over de l’enfance, cette énergie infinie qui s’éteint rapidement alors qu’elle était source d’étonnement, de curiosité, d’apprentissage et de fascination permanente pour le monde qui nous entoure. A l’inverse, un parcours de jeu bien construit nous accompagne avec persévérance dans la montée en difficulté. Il nous frustre juste ce qu’il faut pour sentir l’accomplissement d’avancer. Il nous offre les petites réussites dont nous sommes fiers sans en faire une drogue. Ces petites réussites sont surtout le carburant pour naviguer dans les remous chahutés de notre monde trop souvent hostile.
Une vie pleine est une vie qui épouse avec délicatesse cette courbe de progression et d’optimisation du soi. C’est une vie qui ne nous fait pas jeter la manette et ranger indéfiniment la console.
En restant sur la métaphore du jeux vidéo, il y a un type de jeu qui a fait sensation ces dernières années en termes de game design : c’est l’open world. Il est possible d’explorer des mondes entiers constitués de milliards de kilomètres carrés (comme dans Minecraft avec un équivalent de 8 fois la surface de la terre ou dans l’incroyable suite Zelda) d’espace jouable avec ses détails, ses particularités et toutes ses interactions sociales (qui seront bientôt révolutionnés par les LLMs). Dans un tel jeu, on se sent tout aussi perdu qu’excité par l’immense champ des possibles tout en sachant que seule une fraction du territoire sera jamais parcourue dans le temps qui nous est alloué (pour jouer / vivre). C’est précisément cette sensation puissante de possibilités qui nourrit de la même énergie les explorateurs du 15ème siècle et les éternels curieux du 21ème siècle.
Vivre pleinement, c’est se sentir régulièrement rempli de cette énergie en laissant son esprit vagabonder dans le foisonnement de possibilités et se projeter dans les réalités alternatives : The world is your oyster aurait dit Shakespeare. Vivre 10 vies en une dans la réalité et vivre 1000 vies en une dans l’imagination.
Dans cette longue, brumeuse et tumultueuse quête personnelle, nous avons en face de nous un système fortement polarisé et structurant pour le déroulement de notre vie. Cette polarité se nomme Douleur et Liberté.
Douleur et Liberté
La douleur est votre meilleure alliée.
La liberté est votre souffle vital.
La douleur est un signal d’existence
La douleur est une sensation physique et émotionnelle désagréable, un signal très subjectif qui nous vient des fins fonds de l’évolution pour nous alerter sur une situation pénible et potentiellement dangereuse. Sauf rare condition médicale ou à se droguer fortement, il est impossible de taire ce signal de manière pérenne celui-ci étant au coeur de nos circuits de feedback. Outre cette définition terre à terre, la douleur est une des sensations les plus réelles qui existe. Ressentir la douleur une des meilleures façons de se prouver que notre présence dans ce monde est concrète et que nous interagissons avec lui. Dans un monde où plus rien n’a de sens, la douleur vient nous ancrer dans le moment présent, nous sortir de la béatitude du train-train quotidien, ses petits ennuis futiles et ses plaisirs fugaces et éphémères. Les enfants comprennent l’importance de ce signal très vite et l’utilisent avec intelligence pour sortir d’un cauchemar. Ce petit bout de sagesse populaire vient du fait que la douleur réveille l’esprit et transcende les dimensions.
La douleur est une leçon
La douleur guide la décision avec acuité et précision. Lorsqu’on marche dans la forêt et qu’on trébuche sur un bosquet d’ortie par exemple, on ressent très vite la gêne, puis l’inconfort et enfin la brûlure persistante que nous inflige la plante. Le cerveau est à jamais marqué de cette expérience pénible pendant la balade : l’endroit se fige dans la mémoire et l’instant devient un souvenir presque inoubliable qu’on ne manquera pas de raconter à ses amis et à sa famille. La prochaine sortie en forêt se fera en pantalon avec des gants et on évitera de passer par ce chemin dangereux. Ces moments perturbants, parfois traumatisants, sont autant de balisages que la vie nous offre pour retenir une leçon, se rappeler d’une personne, d’un comportement et ne plus faire la même erreur. Sans ce balisage, nous répéterions les mêmes erreurs sans rien apprendre. Et Dieu sait à quel point nous avons besoin de ce type de balisage dans un monde surchargé en évènements, saturé en information et qui nous hyperstimule sans nous faire progresser.
La douleur est une résistance et un inconfort
Toutes les douleurs ne sont pas physiques et aiguës. Dans nos vies quotidiennes, chaque jour, nous sommes assaillis de micro-douleurs : des situations désagréables, des moments de gêne, une désynchronisation sociale, une envie de ne pas le faire - pas y aller. Pas envie d’aller à la salle de sport, pas le mood d’aller au restaurant avec des amis, peur de déménager, pas la volonté d’emprunter cette route, pas d’humeur de croiser le regard d’untel etc. Toutes ces petites gênes sont autant de résistances psychologiques qui nous empêchent d’explorer, de rencontrer, de voir, de vivre. Notre cerveau cherche à nous indiquer qu’il y a de l’inconnu et du risque “là-bas” mais nous interprétons ce signal anticipatoire comme un potentiel danger imminent, cherchant ainsi à le fuir. Cette résistance et cet inconfort doivent être interprétés comme le fog of war des open worlds, c’est-à-dire l’espace dans lequel la connaissance de la situation s’amenuise, l’espace des possibilités inconnues qui ouvre la voie aux plus belles découvertes, rencontres et moments d’apprentissage.
Vivre c’est souffrir
Derrière cette formulation volontairement polémique, il faut comprendre qu’une vie riche est nécessairement faite de successions de petites douleurs qui nous apportent chacun son lot de sagesse et de souvenir. Fuir la douleur, toutes les formes de douleurs, est une manière de profiter moins du temps, de rester dans un état de léthargie qui ne nous fait pas progresser. Bien entendu, toutes les douleurs ne sont pas acceptables : celles qui bouleversent le cerveau en laissant des cicatrices négatives profondes sont destructrices pour l’être, celles qui, trop fréquentes, épuisent la jauge d’énergie et de souffle et peuvent conduire à des formes de fatigue inconsolable de l’âme (dépression, irritabilité, bad mood). Vivre pleinement, c’est arriver à trouver cet équilibre efficace, productif et bienveillant avec tous les moments de douleur qui se présentent à nous. Les accepter et en faire des alliés pour grandir et apprendre. Sortir des zones de confort pour commencer à tremper prudemment dans les zones d’inconfort.
Liberté et Douleur
La liberté est votre souffle vital.
La douleur est votre meilleure alliée.
La liberté est une fenêtre de lumière
Dans le roulement mécanique des habitudes, transport, alimentation, travail, famille et distractions, les petits moments de liberté sont comme une lumière ténue qui vient illuminer la morosité du train-train quotidien. Ces moments sont parfois l’opportunité d’aller voir un match de football, de prendre un café avec de vieux amis, de s’accorder quelques moments pour soi (de prière, méditation ou juste de silence) ou juste de dépiler quelques pages d’un livre qui nous fait de l’œil depuis quelque temps. Se donner le temps de sortir de la routine demande un effort mental mais est nécessaire pour s’ouvrir de nouvelles possibilités. Ces possibilités sont la fenêtre de lumière qui permettra de faire de nouvelles découvertes. Il faut donc aller chercher cette lumière pour mieux voir dans la morosité ambiante, celle qui déprime et nous fait perdre goût à la vie.
La liberté est la promesse d’un avenir meilleur
Lorsque la fenêtre de liberté s’ouvre, ou plutôt lorsqu’on fait l’effort d’ouvrir la fenêtre, c’est généralement tout un monde qui se présente à nous. Un monde pas uniquement fait de moments d’évasion mais aussi un monde d’idées, de rencontres et d’opportunités. Se donner la liberté, c’est s’exposer à la promesse riche que nous fait la complexité du monde autour de nous : la promesse d’apprendre, de grandir, d’évoluer, de mieux comprendre ce qui nous entoure. La promesse de vivre pleinement. S’abreuver de cette promesse, c’est gagner en énergie et en volonté. C’est avoir l’envie d’aller chercher encore plus de lumière et d’entretenir la recherche de cette inspiration bienvenue. Bien sûr, la liberté n’est pas nécessairement porteuse de bonnes nouvelles, d’opportunités bienveillantes. Elle nous fait une promesse qui peut ne pas être tenue si les conditions ne sont pas réunies pour, par exemple, faire une bonne rencontre ou conclure une belle opportunité professionnelle. Toutefois, disposer de cette promesse en face de soi est déjà une réussite en soi face au danger anesthésique des zones de confort.
La liberté est l’antidote de la peur
La liberté est par essence le meilleur remède contre la peur de l’inconnu. Embrasser la liberté, c’est apprendre à aimer ce qui nous entoure (paysages, personnes, idées, expériences) et découvrir petit à petit que cette peur est irrationnelle. Accepter la liberté, c’est prendre une grande respiration pour faire les grands choix structurants de la vie, les prises de risques qui feront de votre parcours au mieux une légende familiale et au pire une aventure intéressante à raconter. A l’inverse du souffle de liberté, la peur est une forme d’immobilisation émotionnelle de l’esprit. C’est un moyen de se garder dans une petite cage sans rayon de lumière alors que le champ des possibles est infini. La liberté et la peur se complètent dans le sens où les deux peuvent alterner selon les phases mentales et il faut savoir s’accepter dans cette dualité que tout le monde expérimente d’une manière ou d’une autre dans la temporalité d’une vie remplie. Mais il n’empêche qu’un mindset libre neutralise toutes les formes d’inquiétudes liées à ce qu’il y a de l’autre côté en appliquant par exemple les formules du type “Et pourquoi pas après tout ?” ou “Au pire, qu’est ce qui peut arriver ?”
Que sont la douleur et la liberté dans notre vie quotidienne ?
La liberté au quotidien, c’est la possibilité de se déplacer, de voyager sans peur ni grosse contrainte, de visiter des endroits insolites. La liberté au travail est la possibilité de choisir sa carrière, développer son potentiel et ses compétences. Ce sont aussi les grandes décisions structurantes (rencontre, mariage, changement de poste et démission) qui tracent le chemin personnel que nous construisons. Prendre la liberté à pleines dents, c’est d’abord reconnaître que tout est possible (la lumière existe) et ensuite se mettre dans les bonnes dispositions pour profiter des opportunités (chercher la lumière, s’exposer à la lumière) sans attendre passivement qu’un rayon nous éclaire. En ce sens, il faut voir la liberté non pas comme un état statique qui nous tombe dessus mais comme un mouvement conscient de recherche active et de prise de risque. Bien entendu, la recherche de la liberté se fait dans la mesure du possible selon les us et coutumes de notre société. La liberté ne nie pas la responsabilité personnelle car certaines décisions sont parfois lourdes de conséquences et peuvent ne pas être assumées par la suite.
La douleur au quotidien, telle que je la définis ici, se traduit par une sensation de réticence face à notre environnement. La peur précède la douleur car elle est une anticipation de celle-ci, que ce soient la douleur de faire une tâche jamais réalisée auparavant, de s’occuper d’un enfant pour la première fois, la gêne de parler à quelqu’un qu’on ne connaît où la peur au ventre lorsqu’on boucle un gros contrat. Plus prosaïquement, la douleur peut, dans une salle de musculation, être le fait de soulever plus que le poids habituel ou le fait d’aller chercher quelques minutes supplémentaires au vélo. Les douleurs cérébrales surviennent lorsqu’un schéma mental ne se retrouve pas dans une réalité : le cerveau doit s’adapter et apprendre de ces nouvelles informations. Toutes les douleurs ne se valent pas et soulever plus que nécessaire aura des conséquences physiques importantes. De la même manière, les cicatrices psychologiques des traumatismes (surtout de l’enfance) perdurent dans le temps et n’apportent rien de bon pour le développement de l’adulte accompli. Au quotidien, une bonne douleur doit être une invitation à se remettre en question et à s’améliorer. Au-delà, la douleur devient contre-productive.
Douleur et liberté vont de pair
Il y a une symétrie fascinante entre douleur et liberté, un cycle de respiration de l’être dans lequel la douleur est une contraction du soi sur ses forces, faiblesses, car le monde appuie sur nous pour nous transformer alors que la liberté implique une relation inversée : nous nous projetons sur le monde, nous nous étendons sur lui pour le transformer.
La paire douleur-liberté est selon moi un cycle vital et inéluctable que nous vivons régulièrement par phase au gré de l’énergie personnelle et du hasard. La liberté succède à la douleur comme la récompense naturelle d’un combat contre soi et face au monde. Grandir harmonieusement avec le couple douleur-liberté, c’est aussi l’opportunité d’explorer plus efficacement le monde et de l’affronter avec plus de vigueur sans avoir peur de l’échec. Et explorer le monde, c’est l’occasion de se confronter à plus de défis personnels et donc autant d’occasions d’absorber la douleur qui fait progresser.
Chacun doit pouvoir trouver son propre rythme douleur-liberté et vivre celui-ci le plus paisiblement du monde. Par moments, et selon les circonstances, le déséquilibre se produit ce qui nous fait retenir notre souffle, mais il est toujours possible de faire une longue expiration pour retrouver le rythme sain douleur-liberté dans la pleine conscience des forces et circonstances qui nous bousculent.
Quelques idées pour matérialiser le rythme douleur-liberté
Bon ok, mais concrètement, tout cela veut dire quoi ? Voici quelques idées pour construire, sentir et conscientiser le rythme douleur-liberté :
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[Douleur] Lutter contre les bulles de confort et de léthargie qui se forment
Je sens que je n’arrive plus à m’arracher de tel ou tel comportement qui m’est clairement nocif ou à minima peu utile. Je sens la douleur d’aller faire autre chose, écrire, développer, cuisiner, nettoyer. Je m’observe dans cette incapacité à trouver l’énergie de changer de comportement. Je sens la facilité dans la décision que je viens de prendre. Je fais un petit effort pour lire une page d’un livre qui traîne depuis des mois et je prends conscience de la résistance mentale qui m’envahit. Je retarde depuis des mois le café que je dois prendre avec untel. Je n’ai pas envie de rencontrer de gens. J’estime être dans une phase temporairement asociable. J’ai peur que le nouveau contrat qu’on me propose de signer ne soit pas à mon avantage dans le futur car je ne sais pas si je serai à la hauteur. -
[Liberté] Garder toujours un pied dehors
Je garde l’œil sur ce qui se passe ailleurs. Je pose des questions aux gens sur leur travail, leur quotidien. Je cherche à évoluer à travers les portes qui me sont ouvertes. Je n’ai pas signé un contrat à vie. Mon engagement n’est pas bloquant et rien ne m’empêche d’explorer de nouvelles opportunités. Je reste ouvert à l’écoute de propositions. Je me projette mentalement ailleurs par moments pour me sonder intérieurement. Mes compétences sont flexibles et je peux apprendre de nouvelles choses. Je suis au courant de ce qui se trame dans le secteur et je reste à l’affût. -
[Douleur] Chercher les poches de douleur dans le quotidien (challenge, inconfort, complexité)
On me demande de prendre un nouveau projet et je traîne des pieds pour accepter sans savoir pourquoi. Je cuisine toujours la même chose et je vais toujours au même restaurant. Je ne me sens pas à l’aise avec le nouveau manager et ses méthodes dont on n’a pas l’habitude. On m’a changé le poste de travail et c’est vraiment pénible. Travailler avec tel collaborateur est compliqué car il ne comprend rien. Contractualiser avec ce client semble risqué car il n’a pas bonne réputation. -
[Liberté] Prendre des bouffées d’air extérieur régulièrement (air physique, air social, air intellectuel)
Je vais à des conférences sur les sujets qui m’intéressent ou les problématiques d’actualités. Je me renseigne auprès des experts du domaine. Je n’hésite pas à lire sur des thématiques variées pour ouvrir le champ de mes croyances et connaissances. Je rencontre des personnes nouvelles régulièrement. Je rencontre des personnes d’un secteur professionnel diamétralement opposé au mien. Je marche dans la forêt ou dans les parcs. Je m’écoute mentalement en marchant. J’écoute de la musique apaisante pour retrouver mon souffle intérieur. Je vais dans de nouveaux environnements régulièrement. J’essaye de changer mes habitudes par moments. -
[Douleur] Accepter la succession chaotique du parcours trial-error
J’ai essayé telle manière de manager un collaborateur sans succès. Ma proposition commerciale a été refusée et je ne comprends pas pourquoi. C’est le quatrième entretien de recrutement que je passe et qui se déroule bien sans aucun retour. C’est la troisième fois que j’essaye de faire une tarte au citron mais le goût est bizarre. Je ne sais pas si garder la moustache est une bonne idée. La route est congestionnée et je me demande si c’est une bonne idée de passer par la côtière. Utiliser la méthode de la carotte et du bâton pour éduquer les enfants ne semble pas marcher. -
[Liberté] Garder en tête le sentiment de liberté, ce doux parfum de l’infinité des possibilités
Je me souviens avec nostalgie de l’époque où je pouvais faire ce que je voulais sans contrainte ni responsabilité. Je lis les biographies des personnes célèbres, des plus grands entrepreneurs ou personnes politiques les plus connues. Je regarde des vidéos sur d’autres cultures et paysages. Je me prends à rêver d’être quelqu’un d’autre, de vivre autre chose.
Quelques mots de conclusion
Gérer la douleur, c’est d’abord en prendre conscience, mettre des mots dessus et sortir de l’impuissance du sentiment pour surfer sur la force de la conscience puis de l’action. Comprendre le signal, l’accepter tel qu’il est et agir dessus avec bienveillance pour soi. Embrasser la liberté, c’est s’ouvrir entièrement à ce qui est au-delà de notre bulle de première proximité, se laisser abreuver par l’étrange complexité et richesse du monde et rester ouvert à tout ce qui peut se passer pour vivre une vie pleine et trépidante.
Bon courage à tous.
Note importante
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